« J’ai modifié mon alimentation,
depuis je me sens mieux »
BPCO et alimentation
Maintenir une alimentation équilibrée, y compris consommer des fruits et
légumes frais, peut vous aider à augmenter votre niveau d’énergie et à améliorer votre santé.
De plus, une bonne nutrition aide votre corps à combattre les infections. [4]
Surveiller son poids est important. Le surpoids favorise l’essoufflement quand vous souffrez de BPCO
et au contraire une perte de poids avec maigreur, voire une dénutrition (IMC < 21) aggrave l’évolution
de la BPCO. [20] IMC : indice de masse corporelle
Faites des repas et des collations variées afin d’optimiser vos apports en énergie et en micronutriments.
QUELQUES CONSEILS
Consommez moins de produits transformés, d’alcool, de sel, mais plus de fruits et de légumes, de céréales complètes et de légumineuses.[6]
Pensez aux bonnes sources : [6,21,22]
- de protéines animales et végétales (viande blanche, poisson, œufs, soja, légumineuses…),
- de lipides riches en omégas 3 comme les poissons gras (saumon, truite, sardines…) et les graines oléagineuses (noix, amandes, noisettes…),
- de glucides complexes et simples comme les pâtes,
- de micronutriments, minéraux et vitamines.
Limitez les cuissons et préparations irritantes pour les voies aériennes : barbecue, plancha, source de vapeur ou de poussières diverses…[6]
Faites plusieurs petits repas, cela limite les difficultés respiratoires avant et après les repas.[21]
ASTUCE : Ajoutez plus de fruits et de légumes à votre régime.
Un régime riche en fibres et produits complets est à privilégier.[16] CONSEIL : Avant d’apporter des changements à votre régime alimentaire, demandez conseil à votre médecin.[20]
Faites attention à votre poids
En cas de surpoids : Vos poumons doivent travailler plus, ce qui rend la respiration plus difficile. Parlez avec votre équipe soignante de votre objectif de poids et de la façon d’y arriver. Cela vous aidera pour choisir des aliments sains et pratiquer des exercices. [4,24,25] En cas de sous-poids : Vous pouvez vous sentir faible et fatigué et être plus sujet aux infections. Avec la BPCO, votre corps a besoin de plus de calories pour bien respirer. [4,24,25]
Une alimentation adaptée vous fournira le coup de « boost » dont vous avez besoin. Intégrez des sources variées de protéines de bonne qualité, de glucides et de lipides à tous les repas et en collations. Si vous constatez une perte d’appétit, vous pouvez consommer des aliments plus riches comme des fromages à pâte ferme. [6,21]
Et si on parlait activité physique ?
« L’activité physique c’est mon 2ème souffle »
BPCO et activités sportives
Pratiquez une activité physique régulière
À un stade précoce de la BPCO, il est recommandé de faire une activité physique régulière et du sport.[20]
Les activités peuvent être variées :
Endurance, marche en intérieur et en extérieur, ou du vélo d’appartement, à votre allure, à une fréquence de cinq fois une demi-heure par semaine.
Des exercices de renforcement musculaire des bras et des jambes (flexions, altères), comme les squats sont très utiles.
Marche nordique, natation, karaté… tout est possible ! [26]
La reprise ou le maintien d’une activité physique apporte de nombreux bénéfices. Cela améliore vos symptômes, votre qualité de vie, et votre relation aux autres.
Vous aurez un meilleur moral. Une pratique régulière évite le déconditionnement musculaire en augmentant vos capacités physiques et la tolérance à l’exercice. [26,27]
IDÉE RECUE : L’exercice aggrave la BPCO.
Il a été démontré que l’exercice est généralement sûr et bénéfique en présence de la maladie.[4,16,24]
Demandez conseil à un professionnel de santé pour des exercices doux
et adaptés.